DJANGO

 DJANGO

DJANGO

Sergio Corbucci, 1966 – 1h27
Avec Franco Nero, José Bodalo, Loredana Nusciak, Eduardo Fajardo

Dès son ouverture, sur une somptueuse partition musicale, Django fait basculer le western italien dans une nouvelle dimension. Leone et Eastwood ont inventé le genre. Corbucci et Nero en poussent la thématique et l’esthétique jusqu’à l’extrême. Le scénario reprend la structure de base de Pour une poignée de dollars : un étranger arrive dans une ville où s’affrontent deux clans rivaux. En se plaçant au milieu, il favorise leur extermination et nettoie la région. Mais soudain, tout prend des proportions excessives. La campagne est une région désolée, sinistre, entourée de sables mouvants. La ville est une véritable ruine, envahie par la boue. Django tue cinq hommes d’un seul coup, puis en extermine des dizaines. Django est aussi un héros totalement désespéré, qui agit autant par vengeance que par une sorte d’idéalisme désabusé. Il suit un chemin qui se transforme en véritable calvaire, jusqu’au duel final. D’une violence graphique encore jamais vue, ce qui lui a valu de nombreux ennuis avec la censure, puissamment interprété par Franco Nero, Django est un film capital de l’histoire du western.

Samedi 28 mars à 15h45
Dimanche 29 mars à 11h, suivi d’un apéritif au saloon Lutétia

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